En janvier 2023, un jeune homme de Lausanne a été hospitalisé après avoir consommé un e-liquide acheté en ligne, étiqueté comme « Kush ». Cet incident met en lumière la problématique croissante des substances psychoactives de synthèse vendues illégalement sous cette appellation trompeuse. Le marché noir des e-liquides « Kush » prospère, malgré les efforts des autorités suisses. La vigilance est de mise face à ces produits dangereux et mal étiquetés.
Le terme « Kush » est souvent utilisé à tort pour désigner des e-liquides contenant des cannabinoïdes de synthèse, et non du cannabis naturel. Il est crucial de comprendre que ces produits n’ont rien à voir avec le cannabis naturel et présentent des risques bien plus importants pour la santé. Cette confusion alimente un marché dangereux et rend difficile l’application de la loi suisse. La clarté est essentielle pour lutter contre la désinformation.
La consommation de ces e-liquides a augmenté ces dernières années, en particulier chez les jeunes. Les risques pour la santé, tant physique que mentale, sont considérables, et les forces de l’ordre ainsi que les autorités sanitaires sont confrontées à des défis majeurs pour contrôler ce phénomène. L’absence de régulation claire rend la situation d’autant plus préoccupante. La prévention est la clé pour protéger les jeunes consommateurs.
Une information objective est essentielle pour protéger la population face à ce danger croissant. Nous explorerons la réglementation suisse des e-liquides et les dangers de la « Kush ».
Le cadre légal suisse : une vue d’ensemble
La législation suisse encadre la vente et la consommation de substances psychoactives, mais la prolifération des cannabinoïdes synthétiques pose des défis considérables aux autorités helvétiques. La complexité du cadre légal et la rapidité avec laquelle de nouvelles substances apparaissent rendent difficile la mise en place d’une régulation efficace des cigarettes électroniques. Une compréhension claire de la loi est donc essentielle pour évaluer les risques et les sanctions potentielles liées à la « Kush » synthétique.
Législation sur les stupéfiants
Le cannabis contenant du THC (tétrahydrocannabinol) est illégal en Suisse, sauf dans des cas spécifiques et contrôlés, notamment pour un usage médical prescrit par un médecin. La loi fédérale sur les stupéfiants et les substances psychotropes (LStup) régit la production, la transformation, le commerce et la consommation de ces substances. Cependant, cette législation se concentre principalement sur le THC, laissant un vide juridique concernant les cannabinoïdes synthétiques présents dans les e-liquides « Kush ».
La concentration maximale de THC autorisée dans les produits à base de cannabis est de 1,0 %. Les produits contenant plus de THC sont considérés comme des stupéfiants et sont donc illégaux. La vente, la possession et la consommation de cannabis contenant plus de 1,0 % de THC sont passibles de sanctions pénales selon la loi suisse. C’est une distinction importante à connaître, surtout avec l’essor des e-cigarettes « Kush ».
Il est important de noter que le commerce de cannabis contenant moins de 1,0 % de THC est légal en Suisse, mais il est soumis à certaines restrictions, notamment en matière de publicité et de vente aux mineurs. Les produits contenant moins de 1,0 % de THC ne doivent pas être vendus aux personnes de moins de 18 ans. Cette distinction est cruciale pour comprendre le marché suisse du cannabis et des alternatives comme les e-liquides « Kush ». La loi suisse est claire sur ce point.
Législation sur les produits chimiques
La loi sur les produits chimiques (LChim) peut s’appliquer aux cannabinoïdes synthétiques qui ne sont pas explicitement listés comme stupéfiants dans la LStup. Cette loi régit l’importation, la fabrication, la vente et l’utilisation de substances chimiques dangereuses. Cependant, la constante évolution des cannabinoïdes synthétiques rend difficile l’application de cette loi, car les autorités doivent constamment mettre à jour les listes de substances interdites. Le contrôle des substances chimiques est un défi constant.
La LChim impose des obligations strictes en matière d’étiquetage, d’emballage et de classification des produits chimiques. Les entreprises qui fabriquent, importent ou vendent des produits chimiques doivent se conformer à ces exigences pour garantir la sécurité des consommateurs et de l’environnement. Le non-respect de ces obligations peut entraîner des sanctions administratives et pénales. Ces règles s’appliquent aussi aux composants utilisés dans les e-liquides.
L’application de la LChim aux cannabinoïdes synthétiques est complexe car ces substances sont souvent vendues sous des noms différents ou mélangées à d’autres produits. Cela rend difficile leur identification et leur contrôle. La collaboration entre les autorités sanitaires, les douanes et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre le trafic de ces substances dangereuses et protéger les consommateurs des risques liés aux e-liquides « Kush ». La coordination est primordiale.
Législation sur les produits du tabac et les e-cigarettes
En Suisse, les e-liquides, qu’ils contiennent ou non de la nicotine, sont réglementés par la loi fédérale sur les produits du tabac et les cigarettes électroniques (LPTab). La LPTab vise à protéger la santé publique en limitant l’accès aux produits du tabac et aux cigarettes électroniques, en particulier pour les jeunes. Elle impose des restrictions en matière de publicité, de vente et de consommation de ces produits. La LPTab est un pilier de la santé publique en Suisse.
Cependant, la LPTab présente des lacunes en ce qui concerne les e-liquides contenant des substances illégales ou non réglementées, comme les cannabinoïdes synthétiques présents dans les e-liquides « Kush ». La loi ne prévoit pas de contrôle spécifique de la composition des e-liquides, ce qui permet la vente de produits potentiellement dangereux pour la santé. Des débats et des propositions de loi sont en cours pour renforcer la réglementation et combler ces lacunes. Une réglementation plus stricte est nécessaire.
Selon les chiffres de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), environ 5% de la population suisse utilise régulièrement des cigarettes électroniques. Parmi les jeunes de 15 à 24 ans, ce chiffre est plus élevé, atteignant environ 8%. Ces chiffres montrent l’importance de mettre en place une réglementation efficace pour protéger la santé des consommateurs de cigarettes électroniques, et d’éviter que les e-liquides « Kush » ne deviennent une porte d’entrée vers des substances plus dangereuses. La santé des jeunes est une priorité.
- La loi sur les stupéfiants (LStup) encadre le THC, mais pas les cannabinoïdes synthétiques des e-liquides « Kush ».
- La loi sur les produits chimiques (LChim) peut s’appliquer, mais son application est complexe.
- La loi sur les produits du tabac (LPTab) réglemente les e-liquides, mais a des lacunes concernant les substances illégales.
Focus sur les cannabinoïdes synthétiques : le cœur du problème
Les cannabinoïdes synthétiques, souvent présents dans les e-liquides « Kush », représentent un danger majeur pour la santé publique en raison de leur puissance, de leur imprévisibilité et de la difficulté à les détecter et à les réglementer. Ces substances, créées en laboratoire, imitent les effets du THC, mais peuvent être beaucoup plus dangereuses. Comprendre leur nature et leurs risques est crucial pour protéger la population suisse.
Qu’est-ce que les cannabinoïdes synthétiques ?
Les cannabinoïdes synthétiques sont des substances chimiques créées en laboratoire pour imiter les effets du THC, le principal composé psychoactif du cannabis. Ces substances sont généralement vaporisées et inhalées via des e-cigarettes, et sont vendues sous le nom de « Kush ». Bien qu’elles soient conçues pour reproduire les effets du cannabis, elles peuvent être beaucoup plus puissantes et imprévisibles, avec des conséquences potentiellement graves pour la santé.
Contrairement au THC naturel, les cannabinoïdes synthétiques agissent souvent de manière plus forte et plus prolongée sur les récepteurs cannabinoïdes du cerveau. Cela peut entraîner des effets secondaires graves et imprévisibles. De plus, la composition chimique de ces substances est souvent inconnue, ce qui rend difficile l’évaluation de leur toxicité. La puissance de ces produits est un réel problème.
Certains des cannabinoïdes synthétiques les plus courants incluent le JWH-018, l’AM-2201 et le MDMB-4en-PINACA. Cependant, la liste de ces substances est en constante évolution, car de nouveaux cannabinoïdes synthétiques sont régulièrement créés et mis sur le marché illégal. Cette évolution rapide rend difficile leur identification et leur réglementation, et représente un défi constant pour les autorités suisses.
Pourquoi sont-ils dangereux ?
Les cannabinoïdes synthétiques sont dangereux en raison de leur puissance imprévisible et de leurs effets secondaires potentiels, souvent bien plus graves que ceux du cannabis naturel. La consommation de ces substances peut entraîner une variété de problèmes de santé physique et mentale, allant de l’anxiété et de la paranoïa aux convulsions, aux problèmes cardiaques et même à la mort. Il est donc crucial d’informer le public sur les dangers de ces produits et de sensibiliser aux risques liés à la « Kush » synthétique.
Le dosage des cannabinoïdes synthétiques est souvent imprévisible, ce qui augmente le risque de surdose et d’effets secondaires indésirables. Les effets peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre en fonction de la dose, de la composition chimique du produit et de la sensibilité individuelle. Cela rend difficile la prévision des effets et augmente le risque de complications graves, notamment chez les jeunes consommateurs de e-cigarettes.
En Europe, plusieurs cas d’hospitalisations et de décès ont été liés à la consommation de « Kush » et d’autres e-liquides contenant des cannabinoïdes synthétiques. Ces cas soulignent la gravité du problème et la nécessité de mettre en place des mesures de prévention efficaces. Il est crucial de sensibiliser le public aux dangers de ces produits et de renforcer la surveillance du marché illégal des e-liquides « Kush ». La prévention peut sauver des vies.
- Anxiété et paranoïa sévères
- Convulsions et pertes de conscience
- Problèmes cardiaques graves et arythmies
- Hallucinations et délires
- Décès (dans certains cas)
Le problème de l’identification et de la réglementation
L’un des principaux défis pour les autorités suisses est d’identifier rapidement les nouveaux cannabinoïdes synthétiques et de les interdire avant qu’ils ne se répandent sur le marché illégal. La rapidité avec laquelle de nouvelles substances apparaissent rend difficile la mise en place d’une réglementation efficace des e-liquides « Kush ». La collaboration entre les laboratoires d’analyse, les autorités sanitaires et les forces de l’ordre est essentielle pour lutter contre ce problème et protéger la santé publique.
Les laboratoires d’analyse jouent un rôle crucial dans l’identification des cannabinoïdes synthétiques et dans l’adaptation de la législation. Ils utilisent des techniques sophistiquées pour analyser la composition chimique des produits et identifier les nouvelles substances. Leurs résultats permettent aux autorités de mettre à jour les listes de substances interdites et de prendre des mesures pour protéger la santé publique. L’expertise des laboratoires est indispensable.
La collaboration internationale est également essentielle pour lutter contre le trafic de cannabinoïdes synthétiques. Les autorités suisses travaillent en étroite collaboration avec leurs homologues européens et internationaux pour échanger des informations, coordonner les enquêtes et mettre en place des stratégies de prévention communes. Cette collaboration est cruciale pour faire face à ce problème mondial et limiter la prolifération des e-liquides « Kush » sur le marché suisse. L’union fait la force.
Application de la loi et défis actuels en suisse
Les forces de l’ordre suisses sont activement engagées dans la lutte contre la vente et la distribution d’e-liquides contenant des cannabinoïdes synthétiques, communément appelés « Kush ». Malgré leurs efforts, de nombreux défis persistent, notamment en raison de la difficulté à identifier les substances et à tracer les produits illégaux. La collaboration entre les différentes autorités est essentielle pour faire face à ces défis et protéger la population des dangers de la « Kush » synthétique.
Contrôles et saisies
Les forces de l’ordre effectuent régulièrement des contrôles et des saisies d’e-liquides contenant des cannabinoïdes synthétiques dans les commerces, les points de vente illégaux et lors de contrôles routiers. Ces opérations permettent de retirer ces produits du marché et de poursuivre les personnes impliquées dans leur vente et leur distribution. Cependant, l’identification des substances et la traçabilité des produits restent des défis majeurs pour les enquêteurs.
L’identification des cannabinoïdes synthétiques est complexe car ces substances sont souvent vendues sous des noms différents ou mélangées à d’autres produits. Les forces de l’ordre doivent faire appel à des laboratoires d’analyse pour identifier la composition chimique des produits et déterminer s’ils contiennent des substances illégales. Ce processus peut prendre du temps et nécessite des ressources importantes, ce qui rend la lutte contre la « Kush » synthétique particulièrement ardue.
La traçabilité des produits est également un défi majeur. Les e-liquides contenant des cannabinoïdes synthétiques sont souvent fabriqués et vendus illégalement, ce qui rend difficile leur traçage jusqu’à leur source. Les forces de l’ordre doivent mener des enquêtes complexes pour identifier les fabricants et les distributeurs de ces produits illicites. La traçabilité est essentielle pour démanteler les réseaux criminels.
Poursuites judiciaires
La possession, la vente et la fabrication de « Kush » en e-liquide sont passibles de sanctions pénales en Suisse, conformément à la législation sur les stupéfiants et les produits chimiques. Les sanctions varient en fonction de la quantité de substances illégales, de la nature de l’infraction et des antécédents du prévenu. Les peines peuvent aller de l’amende à la peine de prison. Il est important de noter que la vente en ligne et l’importation de ces produits peuvent entraîner des sanctions plus sévères, en raison du caractère transfrontalier de ces activités.
Les cas liés à la vente en ligne et à l’importation de « Kush » en e-liquide sont particulièrement complexes. Les autorités doivent souvent collaborer avec leurs homologues étrangers pour identifier les personnes impliquées et les poursuivre en justice. La vente en ligne permet aux vendeurs de rester anonymes et de toucher un public plus large, ce qui rend difficile leur identification et leur arrestation. La coopération internationale est indispensable pour lutter contre ces formes de criminalité.
Selon le Code pénal suisse, la fabrication, l’importation, la possession, l’offre, le courtage ou la vente de stupéfiants sont passibles de sanctions pénales. Les peines peuvent varier en fonction de la quantité de stupéfiants, de la nature de l’infraction et des antécédents du prévenu. Les sanctions peuvent aller de l’amende à la peine de prison, voire à des mesures de traitement en cas de dépendance. La loi suisse est ferme sur ces questions.
Défis spécifiques à la suisse
La Suisse, en raison de sa position géographique et de son système fédéral, est confrontée à des défis spécifiques en matière de lutte contre le trafic de « Kush » en e-liquide. Sa position en tant que pays de transit pour les produits illégaux, la diversité des cantons et des interprétations de la loi, et l’importance de la collaboration internationale sont autant de facteurs qui complexifient la situation et rendent la lutte contre la « Kush » synthétique particulièrement difficile.
La Suisse est un pays de transit pour de nombreux produits illégaux, y compris les cannabinoïdes synthétiques. Sa position géographique au cœur de l’Europe en fait une plaque tournante pour le trafic de drogues. Les autorités douanières suisses doivent redoubler d’efforts pour contrôler les frontières et empêcher l’entrée de ces substances illégales dans le pays. Le contrôle des frontières est une priorité.
La diversité des cantons et des interprétations de la loi peut également compliquer la lutte contre le trafic de « Kush » en e-liquide. Chaque canton a sa propre législation et ses propres pratiques en matière de répression des infractions liées aux stupéfiants. Cela peut entraîner des disparités dans l’application de la loi et rendre difficile la coordination des efforts à l’échelle nationale. L’harmonisation des pratiques est un objectif à atteindre.
- La position de la Suisse en tant que pays de transit pour les produits illégaux favorise le trafic de « Kush ».
- La diversité des cantons et des interprétations de la loi complique l’application uniforme de la législation.
- La collaboration internationale est essentielle pour lutter efficacement contre le trafic transfrontalier de cannabinoïdes synthétiques.
Prévention et information : protéger la population
La prévention et l’information sont essentielles pour protéger la population suisse contre les dangers des cannabinoïdes synthétiques, notamment ceux présents dans les e-liquides « Kush ». Des campagnes de sensibilisation efficaces, le rôle des professionnels de la santé et l’information pour les parents sont autant de mesures qui peuvent contribuer à réduire la consommation de ces produits et à protéger la santé publique. Une approche globale et coordonnée est indispensable.
Campagnes de sensibilisation
Plusieurs campagnes de sensibilisation ont été lancées en Suisse pour informer les jeunes et le grand public sur les dangers des cannabinoïdes synthétiques, et plus particulièrement sur les risques liés à la consommation de « Kush » en e-liquide. Ces campagnes utilisent différents supports de communication, tels que des affiches, des vidéos et des messages sur les réseaux sociaux. Elles visent à sensibiliser le public aux risques pour la santé et à encourager les personnes concernées à demander de l’aide. L’impact de ces campagnes doit être mesurable.
Pour être plus efficaces, les campagnes de sensibilisation doivent cibler les plateformes utilisées par les jeunes, tels que les réseaux sociaux et les jeux vidéo. Elles doivent également utiliser un langage clair et accessible et mettre en avant des témoignages de personnes ayant subi des effets secondaires liés à la consommation de ces produits. L’implication des influenceurs et des personnalités publiques peut également contribuer à amplifier le message et à toucher un public plus large. La communication doit être adaptée aux jeunes.
La collaboration entre les autorités sanitaires, les écoles et les associations de prévention est essentielle pour mettre en place des campagnes de sensibilisation efficaces. Les écoles peuvent organiser des séances d’information et de prévention sur les dangers des drogues de synthèse, en insistant sur les risques liés à la « Kush » en e-liquide. Les associations de prévention peuvent offrir un soutien aux personnes concernées et à leurs familles, en leur fournissant des informations et des conseils adaptés à leur situation. Le partenariat est indispensable.
Rôle des professionnels de la santé
Les médecins et les pharmaciens jouent un rôle crucial dans la prévention et la détection de la consommation de « Kush » en e-liquide. Il est important qu’ils soient en mesure de reconnaître les symptômes liés à la consommation de ces produits et de pouvoir informer les patients sur les risques pour la santé. Ils peuvent également orienter les personnes concernées vers des centres de traitement des addictions et des lignes d’écoute, en leur assurant un suivi médical et psychologique adapté.
Selon l’OFSP, environ 1500 personnes sont traitées chaque année en Suisse pour des problèmes liés à la consommation de drogues de synthèse, dont une part croissante est liée à la consommation de « Kush » en e-liquide. Il est donc essentiel que les professionnels de la santé soient formés pour prendre en charge ces patients et leur offrir un soutien adapté. La formation continue et la sensibilisation aux nouvelles tendances en matière de consommation de drogues sont indispensables pour faire face à l’évolution du problème.
Plusieurs centres de traitement des addictions et lignes d’écoute sont disponibles en Suisse pour aider les personnes concernées par la consommation de « Kush » en e-liquide et d’autres drogues de synthèse. Ces centres offrent un soutien médical, psychologique et social aux personnes concernées et à leurs familles. Ils peuvent également les orienter vers des programmes de réhabilitation et de désintoxication, en leur proposant un accompagnement personnalisé pour les aider à surmonter leur dépendance. Le soutien est essentiel pour la guérison.
Information pour les parents
Les parents jouent un rôle essentiel dans la prévention de la consommation de « Kush » en e-liquide chez leurs enfants. Il est important qu’ils soient informés des dangers de ces produits et qu’ils sachent comment détecter les signes de consommation chez leurs enfants. Ils doivent également être capables d’engager le dialogue avec leurs enfants et de leur offrir un soutien et un accompagnement adaptés, en créant un climat de confiance et en encourageant la communication ouverte.
Certains signes peuvent indiquer une consommation de « Kush » en e-liquide chez les jeunes, tels que des changements de comportement, des troubles du sommeil, une perte d’appétit, une baisse des résultats scolaires et une augmentation de l’isolement social. Il est important de noter que ces signes peuvent également être liés à d’autres problèmes, mais il est important d’en discuter avec son enfant et de chercher de l’aide si nécessaire, en contactant un professionnel de la santé ou une association spécialisée dans la prévention des addictions.
Plusieurs ressources sont disponibles pour les parents cherchant de l’aide et des conseils sur la prévention de la consommation de drogues chez les jeunes. Des associations de prévention, des centres de traitement des addictions et des lignes d’écoute peuvent leur offrir un soutien et un accompagnement adaptés. Il est important de ne pas hésiter à demander de l’aide si on est inquiet pour son enfant, car une intervention précoce peut faire la différence et éviter des conséquences graves pour la santé de l’enfant.
Perspectives d’avenir et recommandations
L’avenir de la réglementation concernant la « Kush » en e-liquide en Suisse est incertain, mais plusieurs pistes peuvent être envisagées pour renforcer la protection de la population contre les dangers de ces produits. L’évolution de la législation, le renforcement de la surveillance et les recommandations pour le public sont autant d’éléments qui peuvent contribuer à améliorer la situation. Une approche proactive et adaptative est indispensable pour faire face à l’évolution du marché des drogues de synthèse.
Evolution de la législation
Les débats actuels concernant la légalisation du cannabis en Suisse pourraient avoir un impact significatif sur le marché des cannabinoïdes synthétiques. Si le cannabis est légalisé et réglementé, cela pourrait réduire l’attrait des cannabinoïdes synthétiques, qui sont souvent perçus comme une alternative moins chère et plus accessible. Cependant, il est important de mettre en place des mesures pour prévenir le déplacement de la consommation vers des substances plus dangereuses, et de garantir que la légalisation du cannabis ne favorise pas la consommation de « Kush » en e-liquide chez les jeunes.
Il est également nécessaire d’adopter une législation plus flexible et réactive pour faire face à l’évolution rapide des substances synthétiques. Les autorités doivent être en mesure d’identifier et d’interdire rapidement les nouvelles substances qui apparaissent sur le marché. Cela nécessite une collaboration étroite entre les laboratoires d’analyse, les autorités sanitaires et les forces de l’ordre, ainsi qu’une adaptation constante des outils et des méthodes de contrôle. La réactivité est essentielle pour lutter contre ce phénomène.
Selon une étude de l’Université de Lausanne, la légalisation du cannabis pourrait entraîner une diminution de la consommation de cannabinoïdes synthétiques. Cependant, il est important de mettre en place des mesures de prévention et de contrôle pour éviter les effets indésirables et protéger la santé publique. La légalisation du cannabis ne doit pas être perçue comme une solution miracle, mais comme une opportunité de mieux encadrer le marché des drogues et de réduire les risques pour la santé, en particulier chez les jeunes consommateurs de e-cigarettes.
Renforcement de la surveillance
Il est essentiel de renforcer la surveillance du marché des e-liquides et des produits chimiques pour empêcher la vente de « Kush » et d’autres substances illégales. Cela nécessite une amélioration de la collaboration entre les différentes autorités, telles que les douanes, les forces de l’ordre et les autorités sanitaires. Il est également important de mettre en place des contrôles réguliers des produits vendus sur le marché suisse, afin de détecter la présence de substances illégales et de retirer les produits dangereux du marché.
L’analyse régulière des produits vendus sur le marché suisse est indispensable pour détecter la présence de cannabinoïdes synthétiques et d’autres substances illégales. Les laboratoires d’analyse doivent être équipés des technologies les plus récentes et disposer des ressources nécessaires pour effectuer ces analyses rapidement et efficacement. Les résultats des analyses doivent être communiqués aux autorités compétentes pour qu’elles puissent prendre les mesures appropriées, en informant le public et en sanctionnant les vendeurs de produits illicites.
Les autorités douanières doivent également renforcer leurs contrôles aux frontières pour empêcher l’entrée de « Kush » et d’autres substances illégales en Suisse. Cela nécessite une formation spécifique pour les agents des douanes et l’utilisation de technologies de pointe pour détecter les substances illégales. La collaboration internationale est également essentielle pour lutter contre le trafic de drogues à l’échelle mondiale, en échangeant des informations et en coordonnant les actions de contrôle.
Recommandations pour le public
Il est fortement déconseillé de consommer de la « Kush » en e-liquide ou tout autre produit dont la composition est incertaine. Ces produits peuvent contenir des cannabinoïdes synthétiques ou d’autres substances dangereuses pour la santé, avec des effets potentiellement graves et irréversibles. Il est important de se renseigner sur la composition des produits avant de les consommer et de privilégier les produits légaux et contrôlés, en achetant uniquement des e-liquides auprès de vendeurs agréés et en vérifiant la présence d’étiquettes et d’informations claires sur la composition du produit.
Si vous avez consommé de la « Kush » en e-liquide et que vous avez des problèmes de santé, il est important de consulter un médecin ou de contacter un centre de traitement des addictions. Les professionnels de la santé peuvent vous offrir un soutien médical et psychologique adapté et vous orienter vers des programmes de réhabilitation et de désintoxication, en vous aidant à surmonter votre dépendance et à retrouver une vie saine et équilibrée.
- Ne pas consommer des produits dont la composition est incertaine et potentiellement dangereuse.
- Se renseigner sur la composition des produits avant de les consommer, en vérifiant les étiquettes et en privilégiant les vendeurs agréés.
- Privilégier les produits légaux et contrôlés, en évitant les e-liquides vendus sur le marché noir ou sur des sites internet peu fiables.